3 étapes pour (re)penser le plan mobilité de son entreprise
Zoom sur les 3 étapes préalables pour (re)penser son plan déplacement et mettre en place une vraie mobilité active.
1. Adopter une vision multimodale
Au cours des 6 premiers mois de 2018, le nombre d’heures où les embouteillages étaient supérieurs à 300 km a doublé en Belgique : 46,6 heures au lieu de 24,2 heures d’après le Baromètre des files de Touring Mobilis ! Les moments où le trafic connaît plus de 100 kilomètres de bouchons a lui bondi de 24,7%. Pour contrer cette perte de temps et d’argent (une heure passée dans les files coûte 10 €/voiture selon la Fédération des Entreprises Belges), la gestion de la mobilité doit aller au-delà de la gestion de flotte de voitures. D’autant que l’offre des alternatives est de plus en plus large : voitures, vélos ou trottinette partagés, combinaison intelligente de solutions de mobilité via des applications mobiles, etc.
Pour définir votre plan de mobilité, demandez-vous quels sont les besoins et l’usage réel des moyens de transport de vos collaborateurs ? Si certains ne pourront se passer d’une voiture, peut-être sera-t-il malgré tout possible de rationaliser son usage ? Ou d’envisager un passage à la voiture électrique. Ou encore de combiner l’auto avec d’autres modes de transport…
Une mobilité active et responsable doit en effet s’envisager dans la complémentarité des modes de transport. Cette démarche multimodale, composée d’alternatives valables (transports en commun, voitures partagées, mobilité douce, etc.) est inévitable. Et source de nombreux avantages : gain de temps, moins d’émissions de CO2, image plus écoresponsable auprès des employés et du grand public, possibilité de maîtriser ses transports grâce à son smartphone, etc. Erwin, patron d’une PME de 10 personnes, l’a bien compris et nous a expliqué comment il a en effet amélioré sa mobilité et celle de ses employés grâce à la multimodalité
2. Repenser sa flotte, définir ses ambitions
Il est également important de faire une analyse de la flotte actuelle de l’entreprise en tenant compte des profils de déplacement de vos employés. Cette démarche vous aidera à mieux comprendre le potentiel de mobilité électrique. Notamment en termes d’autonomie des modèles de voiture. L’autonomie est en effet la principale préoccupation des futurs conducteurs d’un véhicule électrique. Et l’une des 5 principales idées reçues sur la voiture électrique. Or, la plupart des modèles sont capables de rouler entre 200 km et 300 km avec une seule charge. De plus, les véhicules électriques s’inscrivent pleinement dans le contexte de multimodalité où l’employé combinera de plus en plus son véhicule avec d’autres moyens de transport, comme expliqué ci-dessus.
3. Fixer le cadre de la conduite électrique
Adopter la mobilité électrique demande aussi de mettre certaines règles en place. Des règles qu’il faut anticiper. Par exemple, si le plein d’une voiture essence ou diesel se fait à la pompe, 80 à 90% de la charge des véhicules électriques a lieu à la maison et au travail. Il est donc important de soutenir ses employés de manière adéquate. Et donc d’adapter la car policy. Quelles seront les règles en matière de facturation à domicile et de remboursement ? Quid si le collaborateur a besoin de recharger sa voiture à une borne publique ? Gérer les chargement à distance sera-t-il possible ? Il est essentiel d’en tenir également compte.
Songez aussi à l’organisation du parking de l’entreprise. Vous avez tout intérêt à promouvoir la charge du véhicule au travail car les coûts énergétiques y sont moins élevés qu’au domicile de l’employé. Nous pouvons vous aider à mettre en place une offre intégrée de bornes de recharge intelligentes pour le domicile de vos employés et le site de votre entreprise.
Et pour tout savoir sur les voitures électriques et les solutions de rechargement, téléchargez gratuitement la version 2019 de notre guide « Choisir et charger votre voiture électrique à la maison et en entreprise ».